L'oiseau noir - One Shot - (1992)
Scénario : Serge Le Tendre | Dessin : Jean-Paul Dethorey | Roman graphique | PDF | French | 33 MB
Quelques années après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Manfred s'exile sous le soleil de Provence pour effacer les souvenirs noir malheur, ne plus faire de cauchemars rouge sang, ne plus penser à cette femme aimée qu'il a lâchement abandonnée à Berlin, sous les bombardements. En ces lieux ensoleillés et lumineux, il cherche la paix et c'est presque la guerre qu'il provoque : il est l'Autre, l'Étranger, le Boche. Manfred est-il vraiment l'oiseau de malheur qu'il se croit ?
Un peu négligé, certes, et plus très complet, et pas très frais. Ce qui se comprend puisque cela se passe à La Roque, sud de la France, non loin de Hyères. L’après-guerre. Deux-chevaux, Carambar, Zappy Max et formica, et on osait encore prénommer Staline un bouc reproducteur. Dans ce décor où il se cherche un toit et une nouvelle vie, un chleuh tout juste sorti de sa belle jeunesse sacrifiée aux crapuleries d’Adolf, cela fait éboueur égaré dans un five o’clock chez la marquise. Passons aux présentations. Manfred, le Boche, a été enrôlé de force dans la Wehrmacht parce qu’il a eu le malheur de naître à Berlin. La défaite l’a lancé sur la route de ceux qui se sentent bannis, coupables, maudits. Ein Pechvogel, un oiseau noir, messager de malheur, voilà pour quoi se prend Manfred. Sans comprendre qu’une nuée de rapaces tournoient au-dessus de sa tête.
Scénario : Serge Le Tendre | Dessin : Jean-Paul Dethorey | Roman graphique | PDF | French | 33 MB
Quelques années après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Manfred s'exile sous le soleil de Provence pour effacer les souvenirs noir malheur, ne plus faire de cauchemars rouge sang, ne plus penser à cette femme aimée qu'il a lâchement abandonnée à Berlin, sous les bombardements. En ces lieux ensoleillés et lumineux, il cherche la paix et c'est presque la guerre qu'il provoque : il est l'Autre, l'Étranger, le Boche. Manfred est-il vraiment l'oiseau de malheur qu'il se croit ?
Un peu négligé, certes, et plus très complet, et pas très frais. Ce qui se comprend puisque cela se passe à La Roque, sud de la France, non loin de Hyères. L’après-guerre. Deux-chevaux, Carambar, Zappy Max et formica, et on osait encore prénommer Staline un bouc reproducteur. Dans ce décor où il se cherche un toit et une nouvelle vie, un chleuh tout juste sorti de sa belle jeunesse sacrifiée aux crapuleries d’Adolf, cela fait éboueur égaré dans un five o’clock chez la marquise. Passons aux présentations. Manfred, le Boche, a été enrôlé de force dans la Wehrmacht parce qu’il a eu le malheur de naître à Berlin. La défaite l’a lancé sur la route de ceux qui se sentent bannis, coupables, maudits. Ein Pechvogel, un oiseau noir, messager de malheur, voilà pour quoi se prend Manfred. Sans comprendre qu’une nuée de rapaces tournoient au-dessus de sa tête.