Pierre Marescot est avocat, mais il travaille en dilettante.
La fortune familiale est assez conséquente pour lui permettre d'effectuer son métier en pointillé. Mais il a suivi la tradition et comme son père, il a poursuivi des études de droit puis s'est engagé dans la carrière juridique. Il est materné, couvé par une mère possessive et il se sent à l'étroit dans l'appartement-bureau qu'il partage avec elle. Alors il se réfugie dans une garçonnière, appartement secret dont l'une des pièces recèle un étrange musée. Dans une vitrine sont exposés, répertoriés, les fruits de ses rapines dans les grands magasins, principalement les Nouvelles galeries, proches de chez lui.
Pierre Marescot est kleptomane et est saisi par périodes d'un besoin irrépressible de subtiliser un objet au nez et à la barbe (c'est une image !) des vendeurs ou des vendeuses. Un jour il vole un couteau à l'étalage. Un couteau qui semblait le narguer, avec son manche en forme de crocodile. Lorsqu'il peut l'examiner à loisir, Pierre Marescot remarque sur la lame du couteau et sous le manche, du sang et des empreintes de doigts. Revenant sur les lieux de son larcin, l'avocat est pris dans un tourbillon. La police est là. Une jeune fille a été assassinée à l'aide d'une arme blanche dans une cabine de Photomaton...
"C'est la règle de ce jeu à la fois bouleversant et terrifiant : on ne doit pas savoir ce que l'on cherche, mais, quand le désir a surgi, au détour d'un comptoir, il faut déployer toutes les audaces. Prendre sans être pris. À chaque fois, la petite mort et la lente résurrection. Mais le jeu n'est pas fini. Il convient d'acheter une babiole quelconque pour justifier le petit paquet qu'on emporte et qui masque la vraie proie, celle dont on est fier, qu'on sent dans sa main comme une petite bête captive et qu'on regardera avec amour à la maison. Qu'est-ce que c'est : un poudrier, ou un Waterman, ou une boîte à secret..."
La fortune familiale est assez conséquente pour lui permettre d'effectuer son métier en pointillé. Mais il a suivi la tradition et comme son père, il a poursuivi des études de droit puis s'est engagé dans la carrière juridique. Il est materné, couvé par une mère possessive et il se sent à l'étroit dans l'appartement-bureau qu'il partage avec elle. Alors il se réfugie dans une garçonnière, appartement secret dont l'une des pièces recèle un étrange musée. Dans une vitrine sont exposés, répertoriés, les fruits de ses rapines dans les grands magasins, principalement les Nouvelles galeries, proches de chez lui.
Pierre Marescot est kleptomane et est saisi par périodes d'un besoin irrépressible de subtiliser un objet au nez et à la barbe (c'est une image !) des vendeurs ou des vendeuses. Un jour il vole un couteau à l'étalage. Un couteau qui semblait le narguer, avec son manche en forme de crocodile. Lorsqu'il peut l'examiner à loisir, Pierre Marescot remarque sur la lame du couteau et sous le manche, du sang et des empreintes de doigts. Revenant sur les lieux de son larcin, l'avocat est pris dans un tourbillon. La police est là. Une jeune fille a été assassinée à l'aide d'une arme blanche dans une cabine de Photomaton...
"C'est la règle de ce jeu à la fois bouleversant et terrifiant : on ne doit pas savoir ce que l'on cherche, mais, quand le désir a surgi, au détour d'un comptoir, il faut déployer toutes les audaces. Prendre sans être pris. À chaque fois, la petite mort et la lente résurrection. Mais le jeu n'est pas fini. Il convient d'acheter une babiole quelconque pour justifier le petit paquet qu'on emporte et qui masque la vraie proie, celle dont on est fier, qu'on sent dans sa main comme une petite bête captive et qu'on regardera avec amour à la maison. Qu'est-ce que c'est : un poudrier, ou un Waterman, ou une boîte à secret..."
Langue : Francais
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